Quand tout a été fait, quand tout a été dit,
Que plus rien ne nous rapproche et jusqu’au lit.
Après l’ignorance, la médisance, la méchanceté,
Le sac est vide, des pierres il n’y a plus à lancer.


Reprocher tout et sur tous les sujets conflictuels,
Nos rapports désormais ne sont plus que des duels.
La vérité est toujours bonne à dire, mais elle fait mal,
La remise en question pour moi, n’est pas banale.


Je n’ai pas la science infuse et les reproches fusent,
Ton harcèlement moral sur moi, chaque jour, tu en abuses.
Le second degré de la méchanceté je ne connaissais pas,
Durant des années, tu me l’avoues, c’était ta loi.


Aujourd’hui fatiguée, usée, mais bien déterminée,
Ton chantage affectif n’empêchera pas mon départ anticipé.
De père tu n’auras eu que le titre au regard de nos enfants,
Jamais une preuve d’amour, d’affection pour eux, qui t’aiment pourtant.


« Papa un jour on va partir, sans toi et tu seras malheureux »,
Jusqu’à cette phrase de ton fils, tu as fermé les yeux.
Alors le mot sursis qui dans ta bouche n’avait aucune limite,
Prend tout son sens dans notre vie, je te le dis, ce soir je te quitte.











A toutes celles et à toi qui vivent le harcèlement moral au quotidien. Ce texte n’est pas pour moi, mais pour ces femmes, ces hommes qui subissent la violence verbale.