Quand cruelle, la leur me fait défaut
Et que part ma fertile imagination
Quand s'évanouissent les simples mots
Que mes idées restent en suspension ...

Il me semble vous faire faux-bond
Et vous quitter comme en disgrâce
De ces belles images qui s'en vont
De ce lourd silence qui me lasse

Alors, je vous rejoins et vous relis
Afin de ne pas casser le fil subtil
De vos contes et de vos vies
Et conserver ce noeud fragile

Quand mon âme triste et silencieuse
Dans la sombre nuit se met en veilleuse
Soudain, un éclair me traverse l'esprit
Et vite je note ces vers que je mendie

Demain, j'irai vers ce bain de jouvence
Pour narrer mes joies et mes errances
Et retrouverai un coeur vivant
Pour écrire ce qui me touche tant

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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné