Laisse-moi pénétrer ta douce intimité
Quand nos corps enlacés s’épuisent à s’aimer
En cherchant, non en vain, à ne faire plus qu’un,
Quand de mes douces mains je te fais tant de bien.
Laisse-moi donc toucher les secrets enfermés
Dans les coins reculés de ton âme épurée,
Et parvenir enfin à connaître les miens
Car c’est avec tes mains que s’en va mon chagrin.
Libéré du fardeau du manque le plus gros
Qui est d’être incomplet quand le monde se plaît
A croire comme un niais qu’il est un tout complet,
Je m’envole bien haut au delà des héros
Par delà nos deux corps vers la lumière d’or,
Quête contre la mort de cet unique corps.
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Lémuel
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