Vieux bancelsVieux bancels où dorment l'espace
Et les années
Vieille clède où la cendre efface
Tout le passé.
Vous restez pour qu'un rêve berce
Nos vieux amours
Sur le serre où le vent disperse
Le fil des jours.
Dans les ombres de la Cévenne
S'en vient le soir
Lorsque le vent souffle l'haleine
D'un encensoir.
On entend les harpes des songes
Evanouis
Dorlottant le jour qui s'allonge
Près de la nuit.
Sur l'Aigoual ou le vieux Lozère
La lune dort
Tout en veillant sur les clairières
Aux genêts d'or.
Et tout là -bas au fond des ombres
Dans les valats
Git le passé dans ses décombres,
Mais toujours là .
Ecoute le chant de nos serres
Bercer nos toits
Ecoute bien, ta vieille terre
Chante pour toi...
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""- Ah ! Monsieur ! Que seraient les hommes sans les femmes ?
- Ah ! Madame ! Ils seraient rares ! Très rares !""
(Mark Twain)