Plume de satin Inscrit le: 10/9/2010 De: Deux vielles Tours, Un vieux Port, et l'Océan |
La Demoiselle aux Poèmes En cette froide aurore humide et troublée Je m’évade dans les recoins de ma mémoire, En revisite les salles comblées de félicité Et celles que j’aménage au fil de mes déboires.
Certaines de ces portes s’ouvrent d’elles-mêmes Et laissent jaillir leurs flots de pensées et souvenirs L’une d’elles m’attire, sur la porte est inscrit « Poèmes » Je m’y dirige, guidé par cette curiosité à assouvir.
Sur le pas de la porte, tremblant, je m’immobilise Un doux parfum m’envahit et pénètre mes sens, Pas tout à fait familière mais cette odeur me paralyse, Elle reflète mon idéale et s’empare de mes espérances.
Je franchis le seuil, guidé par l’effluve odorante, Vestibule sans mur à la blancheur immaculée Qui recouvre et voile une forme évanescente. Est-ce là que naissent mes poèmes improvisés ?
Je me perds dans mes doutes et mon incrédulité Puis dans un ciel en renouveau, le soleil étale ses rayons Et c’est une lumière d’ange qui vient L’illuminer, A mes yeux se dévoile l’âme de cette Apparition.
Voici donc l’incarnation terrestre de ma Muse, Celle par qui accouchent mes vers et mes proses Ma Demoiselle aux Poèmes qui à mon cœur se refuse, Ma seule inspiration, la chrysalide de ma métamorphose.
Je comprends que je n’avais jamais écrit avant, Elle a su faire jaillir mes inspirations délirantes Et je n’ai plus de doutes quand à mes sentiments, J’irais cueillir le cœur de ma Vénus resplendissante.
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