Confession d’un bébé.
Je t’ai toujours entendue parler
J’ai tant aimé, la parole, t’adresser !
Impossible de là où j’étais !
Tu me faisais peur parfois
Quand tu cries ou tu sautes de joie !
Quand tu pleurais, je m’inquiétais,
Quand tu t’énervais, je me crispais !
J’attends toujours le samedi,
Au déjeuner, du poulet rôti !
J’aimais ton petit déjeuner :
Croissant chaud et café au lait !
C’était un régal bien matinal !
Le dîner ! C’était un scandale :
Toujours une soupe légère,
Un conseil de grand-mère !
Ton parfum Ă©tait adorable
Comment papa le trouve insupportable ?
Il criait toujours que c’était trop fort !
Que savait-il ? Ironie du sort !
Je bougeais violement
Pour attirer ton attention
Et pour te dire franchement :
Ne t’occupe pas de lui
Petite maman chérie !
Laisse-le crier,
Moi, ça me plait !
Maintenant que je suis avec toi,
Chaque jour, je te regarde mille fois !
Mon cœur rempli de joie
Voulait crier son amour pour toi
Mais, ne parvient pas !
La tétée ! Oh, la tétée !!!
Un moment que je ne peux oublier !
Et si par hasard tu t’attardais,
Pour avoir ton sein, je criais
MĂŞme si je ne suce rien
Car, je n’ai pas faim !
De l’être, je fais semblant
Pour que tu arrives en courant
Et dans tes bras, fortement,
Tu me serres joyeusement !
Je cache la tĂŞte honteusement
Car je ne peux agir autrement
Puisque, et tout simplement,
À la folie, je t’aime chère maman !
bonne fĂŞte Ă toutes les maman!
Ahmed.