Si c'était comme un blé qui lève
Et qui recouvre un champs de rêve.
Si c'était un arbre qui naît
Sur une terre qui brûlait.
Et si c'était un homme offert,
Sans arme et cœur à découvert
Alors je la ferais ta révolution
Si étaient des peuples qui s'aiment,
Et qui ne portent pour emblèmes
Et emportent comme étendard
Des mains d'où tombent les poignards
Des bras si proches qu'on dirait
Branches d'une même forêt.
Alors je la ferais ta révolution
Si c'était comme un jour de fête,
Unissant toute une planète;
Un pont jeté sur un fossé,
Vers de nouvelles amitiés.
Un pont fait de larmes séchées,
Comme une frontière effacée
Alors je la ferais ta révolution
CÅ“urs battant comme des tambours,
Nous brandirons des mots d'amour.
Désarmés de fleurs jusqu'aux dents,
Nous ouvrirons à deux battants
Les grilles où s'agrippent des mains
Qui déjà croisent nos chemins
Un jour nous la ferons ta révolution
S.C
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Boileau