Années lumière »
Chante chante joyeux pinson
Chante sur la plus haute branche
Si tu savais combien ta chanson
Pour moi fait de lundi un dimanche !
Jadis je chantais moi aussi
Et l’écho dans la vallée
Me renvoyait le bruit , la vie.
J’avais , la vie, juste commencée.
C’était le temps béni de l’enfance
Le temps qu’on veut accélérer.
Le temps voulu , le temps en partance
De l’espoir , du rêve à satiété.
J’au au fond du cœur bien enfoui
Le chant du coq en plein été,
Du petit ruisseau les clapotis
Et des amours imaginés.
C’était le temps sans fin
Sans bout , l’éternité rêvée.
J’attendais impatient demain.
La vie venait de commencer.
Puis un jour soudain , surpris,
J’ai vu l’autre bout de la vie.
La barque voguait sans bruit,
Mais le rameur avait faibli.
La vie est si belle mon amour
Que je l’eusse voulu sans fin.
La vie est si douce mon amour
Que j’ai peur du lendemain.
Le temps n’est peut être
Que la formule du vieil Albert
Mais pour moi c’est la fête
Et l’été qui boufferait l’ hiver
Oh mon amour accrochons nous.
A tout ce qui bouge et vit.
Rions , , chantons et célébrons
La vie, la vie rien que la Vie.
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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