Je me souviens...
Je me souviens
De cet instant de bonheur
De ce jour où les mots
Sont restés suspendus
À mon cœur
Dans le cahier jauni
De mon adolescence
Les mots tremblent un peu
Et s’accrochent aux lignes
Fine dentelle d’écriture
Hésitante et malhabile
Oui ! Je me souviens
De cet instant précis
Où, Trop timide ! Trop fragile !
Je n’ai pas su te dire
A quel point « je t’aimais »
Et les mots se sont éteints
Au bord de mes lèvres
Qui n’ont su te donner
Qu’un douloureux sourire…
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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran