Au nom de Dieu devant nos yeux
on incrimine, on assassine
la liberté, dont la pensée
a grand besoin dans son entrain
pour s’épanouir.
Car on veut ouïr, louer le prince,
dans le silence des voix rebelles
L’esprit révèle son lourd message,
pris dans la cage, tâché de sang.
Dans son élan l’idée défie
la tyrannie et les bourreaux,
prenant des ailes,
tels les oiseaux petits et frêles,
mais remplissant le bel azur
de leurs chansons.
L’idée perdure, crie au destin
souvent malin ses vérités
La liberté jaillit toujours,
là où le jour l’attend le moins
mahmoudbenjemaa
27/8/2012