Entre brises et embruns qui filent
Pour vous, j’ose prononcer un mot.
Depuis toujours de l’encre facile
Je joue des rimes calmant les maux.
Baladin et trousseur, je fis ce dogme
Des poésies s’effeuillant d’un désir.
Le feu consuma mon âme d’homme
Ma plume voulait s’arrêter d’écrire.
Hier s’étiole, mon amante s’est effacée
Solitaire, j’ai oublié de vivre en accord.
Celui de vos yeux, de vos doux baisers
Étais-je fou ou bien dans ce désaccord ?
De vos tendres mains aux miennes unies
Quand ensemble nous communions .
Sur cette couche qui chante chaque nuit
Je retrouve la vie dans cette mention
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