Aucun mot ne semble suffire pour décrire
Ce sentiment d'abandon et d'isolement,
Ce vertige qui ne cesse de me faire souffrir
Et conduit mes pensées dans les pires errements.
Il m'envahit et je ne peux m'en défaire,
Prend place dans mon cœur et emprisonne ma tête,
Me prive de liberté, me fait voir l'enfer,
M'aspire, m'engloutit, véritable tempête.
Les ombres se font pressantes et viennent m'étouffer,
Dansent autour de moi, j'entends leur rire sinistre,
Compriment ma poitrine, m'empêchent de respirer,
Jouent de leur musique d'un macabre registre.
Je cherche la lumière, j'ai besoin de chaleur,
Ne sens que le froid qui transperce mes os,
Ne rêve que de bras me berçant sur un cœur,
D'une âme qui pourra m'éloigner du chaos.
Le 01/11/2013
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Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons caché.
Le grillon. Jean Pierre Claris de FLORIAN