Citation :
Noel-Opan a écrit :
Quand la bergère émit son chant
Depuis le val en renaissance
Le chevalier fort aguichant
Alla sitôt de sa romance.
Et la contrée en plein éveil
Se mit du coup en résonance
Pour dire enfin que le sommeil
Devait cesser pour convenance.
- Dites moi donc O Demoiselle
- Si votre cor sonne le glas
- A cet hiver qui, de son zèle,
- Mettait nos pas sur le verglas ?
+ Mon bon Monsieur vous voilà seul
+ A espérer doux matelas
+ Qui pourrait bien, sous le tilleul,
+ Vous aider fort au tralala.
- Mais ,non, ma douce à belle voix
- Je ne suis point dans la conquête
- Je veux, sans fard, vous mettre en joie
- En présentant cette requête.
+ Dites toujours, mais sans les mains,
+ Votre chanson pour donner fête
+ A nos cœurs purs, pour que demain
+ Soit jour nouveau, jour sans défaite.
- Laissez sur champ toutes vos bêtes
- Pour vous blottir tout contre moi
- Car ce printemps de ses herbettes
- Donne à mon sang un bel émoi.
+ Je ne puis, las, entendre plus
+ De compliments car j’ai un toit
+ Qui se plaît tant au stimulus
+ De mon cœur neuf par jeu Lotois.
Ainsi sans dol ,mais en respect,
Tourna ce chant sans plus d’avance
Et la campagne en son aspect
Fit bon écho sans redevance.
Oyez Messieurs comment, sans fard,
Peut se nouer en douce France,
Sans contre pieds et sans cafard,
Une amitié sans faire offense.
Bonsoir Noel
J'adore ta pastourelle!
Tout comme gentilprince, j'ai une petite musique qui s'installe en lisant.
Ah, oui, c'est comme ça dans le Lot, que Noel en chevalier, quelque peu aguichant , a fait en d'autres temps, la cour aux petites bergères!!
On va tout savoir!
Bon week-end
bien à toi
Nat
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Les haillons de l’amour ne se reprisent pas .
Nataraja.