Plume d'or Inscrit le: 21/9/2013 De: |
Le phallocrate piégé...... Quand, le père posait, en rentrant du turbin Le salaire du mois, sur la table commune. Maman était heureuse, de la dive fortune Qui sera épuisée,…….. le 15 du mois prochain.
Nous affichions, dés lors, pour notre géniteur Des yeux admiratifs, pour le père argentier Qui grâce à son boulot, à son noble métier Mettait dans les patates, une noisette de beurre.
Et Maman pardonnait, quand le soir un peu tard Papa, un peu hagard, revenant du bistro, Gueulait jusqu'à plus soif( ?) : alors là , ça en trop La table n’est pas mise, et sort donc le pinard.
C’était la belle époque, chacun avait sa place Les femmes à la maison, s’occupant des moutards Du ménage, des courses, la couture, les devoirs, La cuisine, c’était tout, pas de quoi être lasse.
Le chef de la famille, respectueux des coutumes Jamais ne s’occupait des tâches ménagères, Il aimait trop sa femme pour priver sa bergère De l’ouvrage quotidien, qu’elle adore, je présume. Mon devenir, dés lors, fut comme une évidence : Chef de famille, voila, tel sera mon futur, Seul, puisqu’étant le chef, conduirais la voiture, Ma femme se pâmant, devant ma grande aisance.
Mais en 2014, l’amour, j’ai rencontré Le vrai, celui qui dure et fait fondre le cœur Dés le premier instant, Cupidon fut vainqueur La passion ,par sa flèche, m'avait pénétré.
Aussi, me direz-vous, pas d’os dans le boudin Tu peux en tant que mâle imposer ton dictat Pourtant j’ai un problème, (elle) ,il, s’appelle Jacques, Aussi vais-je appeler ce jour, Christine Boutin……. !!
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