Plume de satin Inscrit le: 27/10/2014 De: |
Le crépuscule de ma vie ! Ne laissez pas mourir les hirondelles, le printemps est proche et ma mort prochaine !
Laissez-moi encore le temps d'exhaler ces jours d'insouciance et d'allégresse, laissez-moi croire encore à ma jeunesse partie si loin.
Je laisse vagabonder mes pensées féconder ma mémoire et revivre le temps où nous étions amants.
Je contemplerai les étoiles pour y chercher le repos, ta douce main caressante, ton parfum capiteux, ton regard tendre, ta peau délectable à souhait, je jouirai de toi jusqu'à l'ultime instant.
Mon ange, tu seras là à mes côtés, comme au temps de nos jeunes années, tel un feu d'artifice mon corps illuminait autour de nous en farandole des feux follets, quand mon corps ectoplasme te fuira lentement.
Tu te pencheras lentement, et sur mes lèvres, mon dernier souffle, tu cueilleras là , dans un ultime effort, je prendrais ta bouche pour oreille et lui confirais les mots de mes maux.
T'ai-je dis ma douce, que j'ai pleuré autrefois, quand je t'aimais, t'ai-je dis que je t'aimais si fort ma tendre et tant pleurée !
Mon ange, étreint ce corps fourbu, ne me lâche pas la main, je le sens qui nous fuit, mais, mes yeux seront éternellement prisonniers de toi, le sablier de ma vie s'écoule paisiblement entre tes bras, quand, en poussière d'étoiles, mon âme éclipsera furtivement ce monde.
Sens-tu ce corps mourir mon amour, sache que mon amour est éternel, cet amour ne peut mourir, garde sur ton cœur, l'empreinte que j'y ai laissée !
Je t'aime à jamais ...
Icare
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