Il s'est enfui le temps béni de mon enfance,
Le temps si précieux où j'étais écolier,
Celui que mon esprit en parfaite ignorance
Sur ce qui m'attendait ne pouvait s'éveiller
Que sont donc devenus mes copains de l'école
Qui jouaient avec moi, dehors, sous le préau ?
Et lorsque l'un de nous attrapait la rougeole
L'infection s'étendait dès lors sur le troupeau.
Nous avions du respect envers profs et maîtresses
Car l'on nous enseignait des leçons de morale,
Diantre !... que j'en ai eu des tapes sur les fesses
Lorsque j'y dérogeais provoquant un scandale.
Nous devions obéir, être toujours polis
A l'égard d'étrangers, ainsi que nos parents,
Puis juste avant l'instant de regagner nos lits
Nos leçons remplaçaient les divertissements.
Bien des ans sont passés, cependant ma mémoire
Garde le souvenir intact de ce temps ;
L'on m'a instruit en tout, en géo, en histoire,
En maths et en français, cela fait si longtemps !...
Les époques ont changé, l'enseignement aussi,
La morale est perdue comme la politesse ;
S'il est dur de tenir les jeunes d'aujourd'hui
C'est que la société a usé de faiblesse.
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275ème Ambassadeur Universel de la Paix
Les vents sont des souffles provoqués par la respiration des anges JH