J'ai surpris le bonheur à l'aube d'un été,
Juin suait au soleil, j' en savourais les heures,
Moi, qui le pensais loin, à jamais exilé,
J'avance malgré le doute en écoutant mon coeur.
J'avais aimé d'amour, je vivais sa cassure,
Inondant de mes larmes mes temps de solitude,
Et voilà le destin qui soigne les blessures
M'assurant d'un "après" rempli de certitudes .
Le rêve fut ma source où j'allais m'abreuver,
Désamoçant ainsi les affres de l'ennui,
Voilà que le bien-être à ma porte vient frapper,
Effaçant de mes jours l'idée même de l'oubli .
Là , je ne pense plus à celui qui là -bas,
N'a pas su me garder, se noyant dans l'alcool,
Aujourd'hui, je souris, je me tourne vers toi,
Occultant désormais tout ce qui me désole !
kimi-ann