Une nuit je descends les escaliers
De mes rêves tout amplement vêtu
Etoiles autour du cou en colliers
Parent en réverbères les artères et avenues
De mon corps coule un tapis de sève
Maculant les étapes de la vie
Trames nées du cœur fertile
Où clapote une onde qui luit
Dans l’air de parfum embaumé
Ton haleine s’égoutte en douce odeur
Sur la mer des désirs ventée
Elle sème des vagues de ta senteur
Au loin une silhouette allongée
Tient le parapluie de l’aurore
De ses yeux fusent des nuées
Eclaboussant mon horizon d’or
Ô main essuyant mon sommeil
Sur le chemin du matin
Garde encore un instant de merveille !
Et efface mon réveil !
rivedusoleil
8/7/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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