L’au-delĂ
Cette vie qui fut nĂ´tre et dont le souvenir
Vient très souvent m’interpeller, me rajeunir,
Nous l’avons traversée, mon ami, mon amant
Serrés l’un contre l’autre dans un flamboiement
De moments fulgurants, d’instants exceptionnels,
De bonheurs exaltants et de soucis cruels.
Escaladant ensemble des monts escarpés,
Cheminant côte à côte toujours plus soudés,
Dans des vallées de larmes, des pays si meurtris
Qu’il fallut du courage ! mais nous étions unis…
Je ne regrette rien, car toujours tu fus lĂ ,
Me faisant chaque jour un doux nid de tes bras.
Maintenant il nous reste une Ă©tape Ă franchir
Lorsque l’un de nous deux, obligé de partir
Devra abandonner sur le bord du chemin
L’autre désemparé inondé de chagrin,
Avec au fond du cœur l’espérance insensée
Qu’ils seront réunis dans un monde baigné
D’harmonie et de paix, sans tourments ni tristesse
Protégés par l’amour comme unique promesse.
Jeannine
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