Avec étoiles d’or qui s’ouvrent sur la branche
Reflétant au matin les rayons du soleil
Caressant les bourgeons pour hâter leur réveil
La Nature remet sa tenue du dimanche
Du saule le chaton se fait houppette douce
Pour ma joue qui se tend comme pour un baiser
Tout comme toi, il sait tendrement apaiser
Mon âme tourmentée qu’un triste ennui courrouce
Cerisiers délicats comme sont tes caresses
Sous un ciel bleu et pur comme sont tes beaux yeux
Tes mains sont de satin et tes câlins soyeux
Bonheurs infinis que chaque jour tu m’adresses.
Crocus, doux messagers des amours du printemps
Me parlent par ton cœur du matin jusqu’au soir
Et depuis mon réveil jusqu’au dernier bonsoir
Font que j’oublie mon âge et la fuite du temps.
Daniel Dive, le 12 mars 2017
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)