Plume de platine Inscrit le: 23/4/2015 De: Le Bourbonnais |
Cerfs-volants, cerveaux lents… Nos cerveaux, consommateurs d’absurdités, Deviennent des serveurs de données erronées.
Ces cerfs-volants, ouverts en grand, Offerts au courant d’air, à tous les vents, Récupère au hasard de leurs envolées Des milliers de pensées en liberté surveillée,
Qui s’élèvent, puis retombent lentement Epuisées, anéanties par les efforts épuisants Nécessaires aux voyages dans les ordures D’un immense ciel étoilé de sous-culture
Les méninges de ces hommes mal gouvernés, Se trouvent incapables d’une véritable pensée Encerclées par un flot de réseaux ennemis, Terrain de prédilection des mauvais esprits.
Dépassées les idées de la bonne soupe passée Réconfortante car bien moulue et bien filtrée. Nos cerveaux sont mous, comme bouillis Dans une marmite pleine d’idées pourries.
Il faudrait laisser nos cerveaux en roue libre Pour qu’ils puissent recommencer à vivre, Faire le tour de la Terre, vifs comme l’éclair Et du vent, du soleil, découvrir les mystères.
Puis, par un beau matin, se réveiller poète Avec seulement, un p’tit vélo dans la tête !
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