Je suis à Téhéran,
Moi, la belle Iranienne,
Et je suis au volant
D’une vraie Citroën.
Je vois tout mon visage,
Dans le rétroviseur,
D’enlever mon hijab
Fallait-il avoir peur?
Aussitôt, je m’évade,
Sur mon tapis volant,
Je suis Schéhérazade,
Libre comme le vent.
Dans mon auto j’élève,
Un espace privé,
Et mon voile j’enlève
En toute liberté.
La femme a bien le droit,
De réduire la voilure,
Quand elle est en voiture,
Et bien mieux elle y voit!
Mais les mollahs sont durs,
Ils veulent m’enfermer,
Au fond d’un coffre obscur,
Et privée de toute clarté.
Dumnac