Sur mon cahier il y a des phrases, nées de l’absence,
Réminiscences de mon esprit,
Eparpillées dans mes écrits,
Pour qu’il en reste quelques essences.
Sur les pages, des mots en trop, d’autres manquants,
Qu’inlassablement chaque jour j’ai aligné,
Puisant au fond de mes pensées,
Pour qu’ils soient mielleux ou puissants.
Sur mon cahier il y a aussi des ratures,
Des soupirs que j’ai effacés,
De peur qu’à la lecture ils ne viennent vous bouleverser
Et que vous maudissiez mon écriture.
Il y a aussi des fautes, fleurs de maladresse,
Un peu partout entre les lignes,
Elles resteront comme des signes
De ces instants que rien ne presse.
Sur mon cahier souffle un vent sibyllin,
Marié à une plume fantasque et féerique
Qui pose sur les feuilles des rimes chimériques,
Calligraphiant en noir le papier velin.
Au fil du temps j’ai composé des vers émus,
Tous conçus par mon cerveau,
Vous les avez trouvés niais ou bien beaux,
Mais les timides, vous ne les avez jamais lus.
M.P. 19/11/2017
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.