Quand je m’endormirais sans espoir pour demain,
Sans doute dormirais-je d’un sommeil sans rêve
Tandis que mon corps sera dépourvu de fièvre.
Toi, je le sais tu seras lĂ pour me tenir la main.
Ce jour lĂ le ciel te semblera lourd et noir
La couleur de ta peine sera teinte cruelle,
Elle souillera la plus tendre aquarelle,
Et le soir verra se ternir tes miroirs.
Quand je m’endormirais un soir plus fatiguée,
Et qu’au petit matin s’arrêtera de battre mon cœur
Je m’en irais sûrement au cimetière des bonheurs,
Là où les anges m’apprendront à voler.
Il te faudra apprendre à vivre dans ton jardin d’hiver,
Lorsque les larmes viendront sournoisement noyer tes yeux
Tu repenseras aux temps merveilleux
OĂą les rires venaient Ă©gayer nos hier.
Quand je m’endormirais pour ne jamais plus m’éveiller
Je t’offrirais alors dans le soleil couchant
Le plus beau des Ă©crits, celui de mes serments
Sur des feuilles remplies de je t’aime, et je te quitterais…
Lorsqu’arrivera le jour des affligeants adieux,
Ce jour où, déchiré tu me mettras en terre
Souviens-toi alors de nos joies de naguère
Et des vœux que l’on fait lorsque l’on devient vieux.
M.P. 04/01/2018
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.