Plume de platine Inscrit le: 24/1/2015 De: |
Ophée, ma petite Fée Je sais ma petite Fée, qu’en saison De floraison, le cœur devient fripon. Que la tourterelle roucoule chanson, Espérant mettre amour au diapason.
Déjà ! le tien est prêt à bourgeonner, À vouloir s’envoler, bien qu’apeuré, Du cocon maternel trop cloisonné. Je sais que ton jupon va frissonner.
Ophée, ma petite Fée, mon Enfant, Cette source où coule beaucoup de mon sang, Bientôt, la main de ton premier galant, Fébrile, enflammera tes seize printemps.
Le frisson sur ta peau à son murmure De ton prénom, et puis dans l’échancrure De ton corsage, ses lèvres encore peu sûres Baiseront ton sein, vaincront ton armure
Pudique, aux conventions ensoutanées ; Dans ses bras s’ouvrira ta Destinée. Je comprendrai à tes mots exaltés, Que tu es sa petite Fée, Ophée.
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