INTERSTICES
Espaces exaltés, nimbés et si intimes
Où la lumière fut, outre celle du jour
Outre celle de nuit où papillons ultimes
Ont vu flamber leur vol au creux de l’abat-jour.
C’est une histoire aussi de ventricule gauche
Que la sève écarlate inonde et reverdit
Ébauche d’un printemps livré à la débauche
D’un droit usant du droit de braver l’interdit.
C’est un amour sans faim raillé par gueux et gueuses
Qui ont soif de ce beau tari en leurs clameurs
Moi, je nous sens si bien, belles âmes fougueuses
A travers nous, je vis ! En poète me meurs !
Az Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!