je te dedie mon ecrit, il est pour toi, j'ai lu ceci, tu m'as inspirè
merci de ce beau partage
mes amities..
Naitre qu’un seul en nos demains
Ps : A lire en écoutant la Sonate au Clair de Lune de Beethoven
Ce sont les seules notes que je t’ai joué, je les ai apprise seule,
C’était juste un frémissement, un simple chuchotement,
Un essai au piano, impossible de les transformer, je ne suis pas bien née.
Il faut parfois se résigner et accepter de naitre en anonyme, ce presque rien,
Il me fallait m’appuyer pour exister sur une introduction parfaite en cet instant.
Grande difficulté d’écrire une sonate ou un alexandrin, dès les premières notes, on le sait,
Perdre, en inspiration peut être mais gagner cette respiration, ne pas me conformer
A ce qui a déjà été joué et écrit, tous ces déjà dits, pour mieux me créer, seule,
En toute liberté, moi, je ne sais pas jouer la suite de ces mélodies et poésies.
Ecrire aussi bien que Beethoven et Aragon, cette lettre à Elise, en ces yeux d’Elsa,
Ce fut comme la Sonate au Clair de Lune, dès les premières notes, le cœur à raison,
On est transporté, les admirer et écrire en la clarté de mes yeux en mon ciel dégagé.
Ils ont bercé mes j’aime, il n’y aura jamais d’amour heureux, on en perd la vision,
Aveuglée, je n’eux plus d’horizon en l’encre asséchée, ne pouvant y plonger ma plume,
Ces notes parfaites qui font de nos amours, la mélodie de ce bonheur, magie de la flamme
De ces allumettes craquées en mes vœux inavoués, me transportant vers cet univers
Musical et poétique, cette raison qui un jour m’ont fait t’aimer plus que la raison
J’aime… Et majoritairement plus que l‘amour m’aime, lui en mon cœur ne meurt jamais…
Il m’a fallu, perdre pour gagner ce droit de vivre en paix, bercé par mes notes anonymes
Elles ne laisseront aucune trace en cette postérité, mais en mon cœur, elles auront existé,
Puisqu’un jour, je t’ai rêvé et espéré, je les ai apprise, seule juste ce début, ce prélude,
Et on en reconnait de suite, la fin en sa sonorité, d’une romance qui vous transporte
En ces vers, solfège de ma poésie en écriture libre, écrite avec l’encre de ces larmes
Que j’eusse tant versé, de joies et de pur bonheur, la respiration de ma poésie,
Elevée seule, Capitaine de mon radeau, elles furent synonymes de mon humanité.
Au nom de l’Amour, la source de nos vies, le lien qui nous fait deux venir, certes,
En cet éphémère, un jour papillon toujours, et une nuit papillon infini…
Si le cœur en ses raisons, vous ont fait voyager vers La, note parfaite,
En ce La, mourir d’Amour pour unir en cette musique, nos deux mains,
Unis sur ce clavier, Naitre qu’un seul en nos demains, la Sonate au Clair de Lune…
Que nous tous, en cet unique horizon, n’ayant que cet objectif en ce Vivre
Cette perfection de pouvoir jouer ensemble LA, venir en cette si douce harmonie.
Il ne peut y avoir de vie, si le coeur ne bat pas en ce pur oxygène,
La source, l'Amour....
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