Du haut du phare
Un rai de lumière
Absorbe le noir
Au-dessus de la mer
C'est la nuit qui étend
Sa couverture sombre
Pour que les goélands
Plongent dans l'eau profonde
La dentelle aérienne
Des vagues même sereines
Se couvre de blancheur
Quand elles quittent leur demeure
Et les bateaux fantômes
Qui errent à l’horizon
Remercient la Madone
Pour suivre la direction
Qu'indiquent leurs compas
Pour qu'ils revoient le jour
Quand le phare dormira
Immobile comme toujours
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Geneviève