La cloche va sonnant dans le vallon perdu.
L’amour s’en est allé et au loin vagabonde.
Pendant que dans mon cœur tourne une triste ronde,
La cloche fait Ă©cho Ă mes pleurs Ă©pandus.
J’ai espéré longtemps et je l’ai attendu,
J’ai crié ma douleur jusqu’au-delà des ondes,
Sur les pics enneigés et sur les grèves blondes,
Mais hélas, d’où il est, il n’a pas entendu.
J’ai l’esprit aux abois et le corps morfondu,
Je ne vois plus les jours dans le temps distordu,
Dans une vie sans joie, usée et moribonde.
Et comme à mes appels il n’a pas répondu,
Je n’attends que la mort, pour qu’enfin je me fonde
En lui, immatériel, tel un esprit ténu.
Le 2 août 2007
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)