sakura. clin d'oeil à fleurette des bois. repost 24/02/2014
Au pied du Mont Fuji, dans le soleil levant
Palpant le paysage de ses rayons roses,
Scintille le satin des fleurs tout juste écloses
Des cerisiers qui venant annoncer le printemps.
Chacun passe pour voir et pour se recueillir
Sous les arbres montrant leurs ramures fleuries
Par de fragiles corolles nées de la nuit,
Pour quelques jours fugaces avant que de mourir.
Les amoureux viennent y chercher des promesses
D’une vie de bonheur et de baisers très doux,
D’un avenir tout bleu qui pour eux sera tout,
D’années de passion et de grande tendresse.
Les ancêtres sereins sont là pour méditer
Sur le charme fragile et bien trop éphémère
De ces bouquets nacrés, et écrivent des vers
Sur l’éclat et le fugace de la beauté.
Et puis, dans quelques jours, dans les souffles du vent,
Pétales vont former un tapis très précieux,
Qu’enfants découvriront en ouvrant de grands yeux,
Et qu’ils caresseront presque timidement.
Plus tard, peintre, potier, sur la soie et le grès,
Poseront souvenir de ces heures charmantes
En dessins délicats aux nuances changeantes,
Des jours de mars où fleurissent les cerisiers.
Le 28 mars 2007
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)