Plume d'or Inscrit le: 26/10/2005 De: dans les bois |
Au jardin des chimères Au jardin des chimères
Au jardin des chimères je me suis promené, Avec l'espoir au cœur d'ainsi la retrouver. Etait-elle encore là , je ne me souviens pas. Mais ses rêves étaient miens, elle ne savait pas.
Dans son jardin de chimères, je suis allé Pour cueillir une fleur d'une étrange beauté. Elle m'attendait là , ses yeux étaient marrons Elle tenait dans ses bras des fleurs à profusion.
Le soleil se jouait dans ses cheveux au vent, Et son regard limpide, regardait droit devant. Elle attendait en vain, quelques princes charmants, Qui la délivreraient des rives de ce temps.
Je n'imaginais pas ni son corps ni ses formes, Ce qui pu être beau, ne l'était plus pour moi. Son corps était violon, il troublait mon émoi. Et je ne saurai dire ce qui me plut en somme.
Sa musique était douce comme pétales roses. Je l'écoutais béat, pour la première fois. Je sentais en mon cœur, que je ne pouvais pas Parler pour ne troubler, ce songe ; cette prose.
Je l'ai trop regardé et elle en a rougit, Avant que la nuit tombe, je savais bien qu'un jour. J'aurai à lui donner ces petits mots d'amour, Mais les mots ont glissés sur son âme meurtrie,
Répandant la douceur sous le soleil d'été, Son âme s'est ouverte et son cœur a sourit. Avant que le poète n'ait pu dire merci Elle s'était enfuie parmi les champs de blé.
Ses chimères sont là , quelque part en mon cœur, Et je regarde encore dans le petit matin. Si la Passante est là avec son air serein, Pour faire d'un sourire, une nuée de fleurs.
le loup 2004
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