Jusqu’au bout ....
N’être presque plus rien, ou réduit au quart d’être
De ce qui a été et qui ne sera plus.
Se voir trop déclinant et miné en surplus
Par tous les souvenirs qui en moi s’enchevêtrent.
Gagner tout doucement la place des ancĂŞtres,
Mais bien trop jeune pour des vivants ĂŞtre exclu,
Avoir la tĂŞte vide et le corps trop perclus,
Intelligence en berne et pensée qui s’empêtre.
Voir tout ce qu’on savait s’évaporer à rien
Et pour écrire vers, devenir galérien,
Et en âge d’été être au bout de l’automne
Oh, encore une fois, sans ĂŞtre grammairien,
Ecrire un court sonnet, que doucement j’entonne
En mots se diluant en brouillard aérien.
Le 20 août 2007
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)