j’ai entendu rire un oiseau
alors que moi dans mon coin, je pleurais
pour gémir mon mal, j’ai cherché mes mots
mais ce rire lointain m’atterrais
j’ai lancé un cri, pourquoi m’avoir choisi, ô maux
ô ma vie maudite, pourquoi m’avoir leurré
j’ai laissé couler la fontaine de mes yeux
mes larmes en cascades ruisselaient
ai-je fais offense au Seigneur Dieu
le fer rouge de la honte me brulait
j’ai voulu remonter dans mon passé
pour me remémorer les jours qui m’ont tenu en laisse
hélas dans les archives de l’âme, tout est classé
je ne peux les ignorer, ni les voir à la baisse
ô oiseau charmant pourquoi tout ce rire
t’a t’ont informé, avoir gagné une place au paradis
heureux tu es, rire est ton droit mon sir
je te félicite d’avoir toute cette joie en toi pardi
je ne sais ce qu’il adviendra de moi, être chétif
serais-je heureux là -bas, ou un malheureux en pleurs
je tiendrais à la main, mon livre hagard et craintif
suivrais-je la lueur, ou serais-je poussé vers la noirceur
raconte-moi ta joie ô bel volatile
pour que je puisse rire, ce qui me fera plaisir
en ce temps le rire m’est utile
pour oublier mon vécu et mes souvenirs
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