Dans mon clair horizon, apparaît le brouillard Quand une saison offre un hiver babillard Et la lune illumine un teint de porcelaine Sur un bouquet de ronce à son air nasillard Je garde le sourire à l’esprit tant criard Afin de tout couvrir d’une petite laine.
J’aimerais retrouver la chaleur de tes bras Et finir sur un lit dans le satin des draps Il faut prendre le temps de partager sa vie Aux couleurs de froment dessinant les auras Sous la glace de Nyx brisant tous ces ingrats Quand l’espoir redevient une larme asservie.
J’ai pour seul souvenir la douceur d’un vieillard Me prenant une main vers une âme à l’envie De pleurer le destin pour un noir corbillard.