Sur les bordures de la lumiere juste à la lisière de la forêt
Sur les premières minutes de l'aurore les feuilles sont encore dorées
isolé encore rosé le soleil d'une beauté puissante
Vient leur annoncer leurs dernières heures à venir
Les prémisses d'une fin d'été qui pleure et soupir
On aperçoit au détour d'un chemin deux écureuils téméraires
Noisettes en main annonçant les funérailles d un été éphémère
Les arbres se replient sous la couverture de la brume
Et du lointain j apercois une colombe perdre une de ces plumes
Les feuilles craquent sous les pas du voyageur
comme une note sur un piano en un Ut majeur
les feuilles font de la résistance bien inutile
la messe est dite comme un ainsi soit-il
Le soleil pointe désormais haut dans le ciel automnale
La bise bien qu'agréable sa chaleur se fait matinale
Le soleil brille comme un roi qui bientôt lui aussi sera déchu
Banni par un hiver qui brutalement viendra presque fourchu
Le cerf au loin montre la majesté de ses bois
La chanson de l'automne résonne tel le hautbois
On voir les champs blancs et et les feuilles vermillon
Les fleurs qui se meurent de leurs frêles haillons
C est l automne qui les couleurs de l'été biaise
C'est l'automne sur les immensités camarguaises
C'est le temps des grands chevaux aux crinières blanches
C'est bientôt l'arrivée de la neige sur les grandes branches
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann