Quand l'hiver clandestin s'en va tout doucement et que printemps revient de bourgeons, éclatants
Quand la nature déploie sa verte chevelure qu'en mon jardin soupirent en pétales de soie tant de roses à cueillir à s'en blesser les doigts
Quand l'amour revient en océans d'émois à noyer son chagrin de tant d'éclats de rires à suffoquer de joie à perlées de sourires
Qu'il est bon de se perdre dans un rêve sans fin de se laisser glisser sur ce printemps en herbe à flanc de rêverie d'un songe qui s'attarde S'enfoncer dans la nuit à chevauchées de vagues Se noyer dans l'écume d'un tendre vague à l'âme
Voguer vers l'horizon mais sans jamais l'atteindre puis, fatigué s'étendre pieds nus sur les rochers et se laisser surprendre par la grande marée
Contempler l'océan et ses flots qui soupirent Écouter la marée et son chant qui respire la voilà qui s'éloigne dans un souffle de vie à déferlantes vagues au lit de l'insomnie !...
« De vagues horizons !... »Luzdelsol – Mars 2021
---------------- Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Le DalaÏ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran