À farfouiller dans le noir
Mes racines ont trempé
Dans l’instinct de survie
Que la mort seule, guette,
J’avais à cœur de labourer
Dans la nuit de ma terre
Mes sillons d’origine
Une voix, sous ma tanière.
Sous les ténèbres, je cherche
Une haute fenêtre
Pour enfouir ce jardin clair
Où se reposeront mes yeux
Car je sais que les pierres
Savent abriter la vie
Sous des éclats de verts
Sans attendre la pluie
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sylvianni