Le lierre du temps recouvre
Les synapses endoloris
Et des rêves écarquillent
Les yeux ensoleillés.
Des sanglots empressés
Sciemment, se retirent
De pierre est la mémoire
Partagée de murmures.
Heimatlos, désires-tu t'abreuver
À la source de mes mots?
Dans les nues, qu'indiffèrent
Charognards disetteux
Tu promènes ton esprit
Au silence, souverain.
De chair, fleur sans sommeil
Fragile est l'idée que l'on puise
Dans l'écume des songes
Où les échos perlent du temps.
Sablier, aux psychés solennelles
Qu'un reflet d'orbe repousse
Pour tant d'étoiles, cueillies
Quiet, Ã l'aune du partage.
Prérégrin, entends-tu, au loin
L'éclat des rivières brisées?
Comme d'un labyrinthe, évanouies
Des coralines d'images pures
Évadé, tu étincelles l'ombre
De ton horizon irisé.
Prendras-tu la conscience au parfum
Des gestes, à l'écrin des regards
Où tes paroles qui s'éternisent
Seront celles d'un étranger, ici?
Papillonnant, fébrile
À la solitude du soleil
Au rivage, clairsemé d'or
Où tes pas creusent l'aube
Quand les âmes lévitent
Dans l'existentiel salut...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...