Le téléphone sonne
Une liasse de papiers
Une voix qui résonne
Une rue ou un pré
Et puis cette boîte aux lettres
Qui avale ma main
Et un enfant peut-être
Qui me cause du chagrin
Le lieu de mon travail
Me sert d’épouvantail
Pour dire c’est une erreur
Et conjuguer la peur
La sueur m’envahit
J’ai trop chaud dans ce lit
Des images disloquées
Cherchent à s’assembler
Pour former une histoire
Que je pourrais croire
Mais mon esprit s’entoure
D’un sommeil trop lourd
C’est là que je m’égare
Car l’éveil est avare
Quand il puise dans un songe
De tout petits mensonges
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Geneviève