Je vais sur des gradins nimbés
Qui flottent, en l'éternité numérale
Mes doigts s'engourdissent d'emblée
À la vitesse des pensées verticales.
Je parviens, d'une posture secrète
À l'intérieur des mots, purement
Au contact d'une éphémère silhouette
Qui m'enveloppe d'émerveillement.
Les chromos ont évolué de mémoire
Et les phonèmes me viennent au ralenti
Au joli moi de mais, d'un espoir
Je m'habille d'un rêve indéfini.
Je suis peuplé de fragments inventés
Avec la quiétude, tombée d'un tableau
La couleur des océans oculaires née
D'un bleu où le mystère prévaut.
Les rires m'allument, au fil des nuits
Et j'écris, j'écris, j'écris sur les murs
Le vent est l'oiseau qui dérive aussi
Au-delà de l'éclat d'un simple murmure.
Je retiens, cérébralement, le ciel
Où, derrière la raison, tout s'endort
Même clé qui ferme l'existentiel
Même fissure, au regard nu de mon corps.
Les velléités de phrases, m'interrogent
Chemin lilial et des fleurs tout autour
Lumineux, mon être où un cœur loge
Tremble tant devant l'ordre des jours.
Je suis partout où les liens serrent
Jusqu'au dehors, jusqu'au pré sibyllin
De ma tête et le souffle d'hier
Et les visages d'un temps antédiluvien.
Je tutoie l'horizon, la veine du temps
De la mère qui se repose, d'un rude hiver
Celle au ventre vidé de l'inconscient
Qui me parsème au flou de l'univers.
M'éloignant du vertigineux poème
Dans l'instant où s'éteint la flamme
Mal de terre où les amoureux sèment
L'ailleurs naissant d'un reflet d'âme...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...