Plume d'argent Inscrit le: 12/9/2018 De: |
Pleure, ô pays bien aimé ! Pleure, ô pays bien aimé !
Toi qui es envahi par un pays voisin Qui sans aucun respect agit en assassin, Bombardant des cités et rasant des villages, Employant des soldats qui sont remplis de rage Df n'avoir jusqu'ici réussi à gagner. Sous les bombardements rien n'est épargné, Ecoles, hôpitaux, gares, chemins de fer. Ceux qui ne partent pas dans les caves se terrent, Ceux pour chercher du pain qui sortent dans la rue, Par des skippers sans foi ni loi sont abattus, Femmes, vieillards, enfants. Il y a des charniers. Le martyr d'Oradour ne fut pas le dernier.
Nul ne connait le jour où cessera le feu, Où tous les émigrés retourneront chez eux, Où seront reconstruits villages et cités, Et si triomphera un jour la liberté.
Pleure, ô pays bien aimé !
Nota: Le titre de ce poème est celui d'un beau roman écrit par Alan Paton en 1948.
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