Bonjour,
Le feu ardent de l'été
paraissait ne jamais avoir de fin
consumant les énergies
et les enthousiasmes
vous en parlez au passé simple
vous évoquez son abdication
c'est la belle philosophie de votre poème :
tout se métamorphose sur la terre
et dans le ciel
l'automne prend le relais
avec ses flamboiements virtuoses
de fraîcheur et de pluie
sa mélancolie a ce brin de joie
voilà l'Homme à la lisière
entre l'incendie et le froid
entre juillet et décembre
voilà l'Homme en un semblant d'équilibre
polychrome et lumineux
voilà l'Homme inscrit
dans les enluminures foliaires
et la pluie comme mille pinceaux
guidant la renaissance
aux mille vers musiciens
qui changent la brûlure
et l'étouffement en poésie
Gratitude...
Tradescantia