Bonjour TAREK,

On écrit par curiosité, on écrit pour savoir, pour transmettre des connaissances, pour son propre plaisir aussi, sachant que l'écriture, et surtout la poésie, nous offre ce bien-être et ce divertissement d'exprimer nos émotions et nos plus profonds sentiments.

Pour moi, tout poète qui écrit avec son cœur, avec ses états d'âme, avec humilité, avec son propre style pour simplement mettre au clair des idées, pour établir des contacts, pour partager, est ce qu'il y a d'essentiel pour des relations de bonne intelligence entre nous tous. Écrire c'est la liberté de pouvoir inventer en laissant un droit de parole à notre imaginaire.

Comment ne pas être d'accord avec cette pertinente réflexion (je cite) : "Écrire est un partage, une participation". Oui, quand on écrit on s'adresse à ses lecteurs, on tend vers l’autre, on fait part à autrui, on fraternise.

Il faut surtout bannir, comme tu l'évoques, cette attitude dont certains, malheureusement peuvent avoir un énorme besoin de se sentir importants, écoutés, considérés et intéressants. C'est de l'auto-suffisance et j'ai toujours combattu, pour ma part, ce comportement. Chaque fois que ces gens se regardent dans le miroir, il se saluent. Ils sont atteints de ce que j'appelle une flétrissure narcissique.

Continue à rester toi-même, TAREK, tel qu'une grande majorité de poètes de "L'OASIS" t’apprécient pour ta personne et pour tes œuvres. Nous avons besoin de passion pour exister, car nulle passion, je pense, n'est plus forte que le désir de la faire humainement partager.

- "Je dénonce les préjugés d'aucuns et leurs bassesses", dis-tu dans ton poème. C’est le risque de la poésie. On sait très bien qu'on ne peut faire l’unanimité dans le choix de nos poèmes, sinon, on plairait à n’importe qui, ce qui serait également un signe d’insuffisance. Savoir écrire et plaire n’est jamais une petite affaire, et un auteur est assez heureux quand il sait faire au moins l’un des deux. C’est ce que j’appelle, bien modestement, la jouissance du cœur.

Surtout n'arrête pas d'écrire, TAREK, il y en a tant qui t'estiment et aiment à te lire. J'en fait partie !



Toute ma considération.

ANDRÉ

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