J’ouvre les rideaux
Entends chanter le jardin
Car Il pleut, c’est vrai
Loin comme en écho
J'entends un triste refrain
Que je reconnais
Dans le jour nouveau
Je suis l’ombre du destin
Sans savoir, je vais
Surpris en défaut
Je rate le dernier train
Présent imparfait !
Au sens de l’ego
J'ajoute, mais c'est en vain
Mon vice défait
Quel est ce complot
Diabolisant les saints
Mon esprit surfait ?
Mirage du beau
J’ai effacé mes desseins
Trop tard, désormais
Pensées en morceaux
Vers enfuis, je me plains
Mais le vent se tait
Dans ce caniveau
Où j’ai trempé les deux mains
L’eau sentait mauvais
Quelques mots de trop
Du sablier à temps plein
Le sable coulait
J’aspire au repos
A fuir les regards malsains
Le jour déclinait
Souffle d’un vent chaud
Claque porte et feu éteint
Sang froid mais sans paix
L’air, le feu et l’eau
Que j'ajoute à mon destin
Plus rien ne manquait
D’absence au galop
Je suis revenu demain
Au plus que parfait
L’azur fait défaut
Le nuage a du chagrin
C’est vrai il pleuvait.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle qu'il avait appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent