De partir haut sur un nuage, son habit me porte encore, au bout de toutes les paroles.
- Les enfants ! disait-il. Je ne suis pas là pour vous faire rire de mes larmes ; ni vous faire pleurer de mes rires. Seulement… pour partager avec vous, ce que je vis en moi : un instant de liberté dans vos regards !
Comme il était touchant le clown. Triste dans ses yeux.
Maladroit de trébucher dans le sens des joies qui partent en éclats.
Ridicule et tendre dans son habit difforme.
Prenant la forme de deux êtres à la fois :
L’un comique, l’autre dramatique. Long et large dans son champ de lumière.
Jouant à l’enfant.
Avançant sur scène à grands pas, ramenant la vie à ses sujets...
De tendre la corde. De la serrer plus encore.
Fallait-il trembler pour rire ?
Quoi de plus chavirant que de s’enivrer des rires qui font pleurer.
Moume
et MERCI pour ce poème qui nous ramène à l'enfance.
EMA