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A ce regard là Il aura suffi d´un genou dévoilé, Lui , masculin et cet oeil attiré, attisé, Elle, féminin, à peine dévoilée En la rencontre comme retrouvailles.
Attrait des charmes tels l´ épure, Le tableau prend forme, regards croisés. Sans se connaître ils se reconnaissent De cette éternité d´où ils furent séparés.
Il est d´avant comme elle de toujours, L´une d´ici, l´autre de là , d´ un même ailleurs, le non et mal vécu sans eux, balayé, En cette banale et bien trop mortelle vie.
L´hiver et le printemps sont de douce croisée Tels aux rues d´Arras et des scieurs d´union En ce village plein Nord où le pélerin capricorne Frissonne de sa jumelle de juin.
Je suis là et j´observe d´un délicieux bonheur Ces deux âmes renaissantes d´une poésie Où rien ne rime quand tout colle à eux, Pareils à cette immensité qui ne s´invente pas.
Tadamadon (sens uniques)
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