Mon père et ses impairs ...
A l'aube de mes jours, sur mon premier soupir,
Je l'ai senti, l'affront, frémir sur mes paupières :
"Père, passe et manque ! Faites vos jeux, mes frères !"
Mais le sein maternel sût pour deux m'accueillir.
Au printemps de ma vie, il fallut bien grandir
Mais s'il fallait en faire un quelconque inventaire,
L'aiguillon de l'absence éhontée de mon père
N'a pas trop tourmenté ma quête du plaisir.
A l'été du chemin, enfin, j'ai pu cueillir
La rose de la source de ma paix salutaire,
La fleur qui éclipsa cette blessure amère.
Son parfum délicat a fait s'évanouir
Le besoin instinctif d'un calque héréditaire :
L'or de ma misère, c'est l'amour de ma mère ...
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