CÅ“urs secs
Je voudrais tant oublier que la pluie encore existe
Effacer les sillons de son passage dans la vie
Comment faire pour assouplir les traces qui subsistent
Dans la terre rêche qu’elle a arrosée à son envie
Des repousses rebelles rejaillissent en tout temps
Défiant l’érosion et le défrichement de leur racines
Elles se dandinent encore des caresses de la brise d’antan
Et subissent la sécheresse puisant l’onde de leurs épines
Etêtées elles se courbent implorant l’espoir de vivre
Puisant leur force dans leur beauté fanée nostalgique
Refusant le trépas lent que le ciel clément les délivre
Et régénère la passion tue des cœurs hermétiques .
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MB CANDIDE