La pudeur des je t'aime.
Les sentiments naissent et meurent,
Avec le sceau lourd, de la pudeur.
L'amour, brille dans les yeux, étoiles
Fugaces, pleins de poussière d'or.
Les lèvres, susurrent, d'un son muet,
Ces je t'aime qui s'ouvrent vers toi,
Ils tournent au rythme de ce menuet,
Enivrant et gracile, où je suis le roi.
Dans cette danse, nous serons deux
A tournevirer, rêver de l'instant fou,
Quand sortiront de mes pas, les feux
Du sentiment violent, mais si doux.
Il se cache aux tréfonds de nos âmes,
Cette petite étincelle, prête à brûler,
Les corps qui se touchent et clament
En frissonnant, la vie, l'amour altier.
Découvert, au vu d'un monde curieux,
Il se ternit, perd son éclat et, s'éteint
Par le souffle envieux, sale et boueux,
Car, l'Å“il fourbe et curieux, le craint.
Je garderai, toujours, ce trésor en moi,
Eloigné des tempêtes, sous le soleil
De tes yeux, de cette joie, d'être en toi,
D'un bonheur, qui n'est jamais pareil.
Septembre 2008
Mon recueil :
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...