vois-tu, j'ai également remarqué ce regard; lorsque je vais en ville et que je laisse ma monnaie, que j'achète le journal de la rue avec un billet plus gros qu'il ne devrait, je vois dans leurs yeux la petite étincelle qui à la fois me fait plaisir, et me fait mal, car cette étincelle n'est que pour moi, tant de gens ne daignent même pas sourire, car c'est de l'indifférence, et de l'ignorance; et je pense qu'il leur fait plus mal de voir les gens détourner le regard que leur refuser cette pièce (ils comprendraient très bien qu'on ne puisse donner à tout le monde).
Ton poème est criant de vérité sur le sujet.
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !